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(please follow) the golden path

Llittérature, films, séries, musique, etc.

gua

Publié le 5 Mai 2008 par F/.


L'image “http://www.gite-guadeloupe.com/grandanse.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

Retour de Guadeloupe : pluies tropicales, lever aux aurores, mer émeraude intense, sables blanc, blond, gris, noir - cent quatre-vingt couleurs, prétendent les initiés. Les vaguelettes roulent des noix de coco sur la plage aveuglée où passent des papillons monarques. Une mama sans âge claudique et distribue des gâteaux en roucoulant. Des hommes surgissent, des familles - se baignent dix minutes, repartent. Une piscine a été aménagée dans le lagon. Des écoliers font des longueurs, crevant les eaux turquoise tandis que s'élève le fumet du colombo..
Au nord, des villages perdus, des rues désertes, des collines pelées, des églises diaphanes. Les locaux déploient une gentillesse fataliste. La tristesse flotte : cette fameuse langueur des îles.

http://www.expedia.fr/daily/reservation/photo/img/guadeloupe/3.jpg

Plus loin, des mangoustes courent dans la poussière, des moustiques vibrent sous l'air moite. Les guides vantent des températures de 29°C mais entre 11h et 16h, sortir au soleil est un suicide. Retranchés dans l'ombre des placettes, des petits vieux - superbes, hiératiques - attendent on ne sait quoi, et on ne sait quoi arrive.
Tourmentée, rebelle, couverte de forêts, Basse-Terre évoque la Réunion. Des villas cascadent sur les pentes basaltiques où tombent des lianes et des arbres en cathédrale. Dans un lolo à l'abri du jour, une doudou regarde Amour, Gloire et Beauté et nous prépare des plats de riz aux pois et de cabris. Je voudrais qu'elle m'adopte.
Sur les monts du volcan, je guette la mygale locale, sans succès. Les nuages sont extraordinaires.
Samedi matin, nos enfants refusent de partir.
 
***

The importance of being idle est sans doute la meilleure chanson d'Oasis des dix dernières années - pas difficile, diront les mauvaises langues ; reste que, dans ce qu'elle a de typiquement english (jusqu'au clip, très Dead End Street, avec l'impayable Rhys Ifans dans sa propre version de Billy Liar), cette ritournelle sixties refuse obstinément de quitter mon cerveau.



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En ce moment, j'écris un article sur Vineland de Pynchon et un roman jeunesse sur la fin du monde (titre : La fin du monde, et je me retire sous vos applaudissements).

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J'oubliais : on s'est tapé Bienvenue chez les Ch'tis dans l'avion. Eh bien contrairement à ce qu'on pourrait penser...
Non, je déconne.
C'est bien une grosse merde.
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C
Je crois que je te hais un peu.
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C
Des mangoooooustes !!!! Aaaaaaaw !<br /> (Voilà voilà, c'était constructif, je sais.)
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