Il y a chez Eric Pougeau (40 ans, toutes ses dents, ex-guitariste, enfance certainement très sereine) quelque chose de terriblement libérateur :



Nathan Sawaya, c'est bien aussi ; la faiblesse des tout-puissants /
comme un lego avec du sang (Bashung).
Hier, il y avait David Lynch au Divan du Monde. Le monsieur a raconté plein de trucs étranges sur la méditation et les petites bulles et la conscience ultime devant un parterre de fans (surtout des filles) transis et énamourés, tandis qu'un orchestre jazzy jouait des morceaux de Twin Peaks devant un rideau violacé ouvrant, comme chacun sait, sur nulle part.
La métaphore des poissons comme idées est intéressante (je m'en suis servi des années durant devant les collégiens avant de me rendre compte que tout le monde l'utilisait) mais c'était la première fois que je mangeais des sushis en l'écoutant.
Sacré David.
Faisant fi de toute fierté, et malgré les ricanements de ma femme & les menaces de Claro (ou était-ce le contraire ?), je suis monté sur l'estrade faire dédicacer mon bouquin de la Fondation Cartier et remettre au maître (...), assorti de quelques explications balbutiantes, un exemplaire de La mémoire du vautour avec lequel j'espère vivement qu'à tout le moins il se torchera. C'était ce qu'on appelle une bonne soirée.
comme un lego avec du sang (Bashung).

Hier, il y avait David Lynch au Divan du Monde. Le monsieur a raconté plein de trucs étranges sur la méditation et les petites bulles et la conscience ultime devant un parterre de fans (surtout des filles) transis et énamourés, tandis qu'un orchestre jazzy jouait des morceaux de Twin Peaks devant un rideau violacé ouvrant, comme chacun sait, sur nulle part.
La métaphore des poissons comme idées est intéressante (je m'en suis servi des années durant devant les collégiens avant de me rendre compte que tout le monde l'utilisait) mais c'était la première fois que je mangeais des sushis en l'écoutant.
Sacré David.
Faisant fi de toute fierté, et malgré les ricanements de ma femme & les menaces de Claro (ou était-ce le contraire ?), je suis monté sur l'estrade faire dédicacer mon bouquin de la Fondation Cartier et remettre au maître (...), assorti de quelques explications balbutiantes, un exemplaire de La mémoire du vautour avec lequel j'espère vivement qu'à tout le moins il se torchera. C'était ce qu'on appelle une bonne soirée.