C'est la rentrée, littéraire comme il se doit. Un petit détour chez mon dealer habituel et au bout de cinq minutes, incapable de résister, me voici, sourire
mauvais aux lèvres, feuilletant le dernier Christine Angot. Las ! Il semblerait que l'ancien charme n'opère plus. Ce roman n'est même pas mauvais : il est juste non-existant. J'ai bien repéré des
mots, des phrases, même, mais cela n'a pas suffi. Avec la fierté incrédule du clopeur compulsif qui lit pour la première fois la composition de ce qu'il fume, j'ai reposé doucement l'objet.
Révélation tardive : la vie est courte, et il n'est pas grand-chose au monde, finalement, qui m'indiffère plus que le détail des prouesses sexuelles d'une mégalo-martyre et d'un sarkozyste
microcéphale. Le néant contemple Christine - et réciproquement.
Sur un plan strictement culturel (accrochez-vous), ce mois d'août a été consacré au visionnage intensif de How I meet your mother et à l'écoutage systématique (pardon my french) de cette irrésistible petite sucrerie :
Sur un plan strictement culturel (accrochez-vous), ce mois d'août a été consacré au visionnage intensif de How I meet your mother et à l'écoutage systématique (pardon my french) de cette irrésistible petite sucrerie :