Le temps de rien : les mails en souffrance, les bouquins en partance, le voyage qui se rapproche, des fantômes font la queue devant chez moi. Ce que je peux dire sur le quatrième album des Strokes : les mecs qui ne se parlent plus, l'enregistrement par mail, la promo défoncée, le son 80's crade - enfin : Julian et les autres baissent leur garde, et les fans de la première heure sont outrés. C'est du nawak à la petite semaine, du punk par défaut, du sur-urbain blafard, et ma conscience de petit-bourgeois blanc assoiffé de ratages maîtrisés est comblée. J'aime beaucoup, pour le dire autrement.