Il y aurait beaucoup à dire sur les merveilleux Magnetic Fields de Stephin Merrritt et 69 love songs, leur chef-d'oeuvre intemporel infusé d'ukulele, de mandoline, de marxophone et de
banjo (et sur lequel Lemony Snicket himself, auteur des Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, tient notamment l'accordéon) mais le mieux est de laisser parler la musique :
mélodies belles à briser le coeur, chansons d'amour loin de l'amour, fredaines légères pour cabarets, élégies sombres dans cimetières - 69 love songs parle de boas et de Venise, de
poissons rouges et de drag queens, puis vogue sur des flots de mercure, entre Cole Porter et Jesus & Mary Chain, flots de sang noir et nonchalance jazz.
On peut y voir, aussi, un hommage à la grande Laurie Anderson, laquelle vient d'épouser Lou Reed en avril - il n'y a pas de hasard.
On peut y voir, aussi, un hommage à la grande Laurie Anderson, laquelle vient d'épouser Lou Reed en avril - il n'y a pas de hasard.