Je viens de terminer le premier jet d'un roman jeunesse. Il n'est pas très bon. Plus le temps passe et moins je suis satisfait de mes premiers jets. J'essaie de me dire que c'est normal. De toute
façon, je suis arrivé à un stade où changer de méthodologie serait à peu près aussi agréable que de se couper le petit orteil. Laissons reposer.
Les Mendelson 2 : David et Leah, mes deux personnages principaux, sont devenus non pas des amis, mais des intimes. Je considère leur parcours avec un mélange d'admiration et de pitié. Dans un roman de fantasy, le personnage principal ne meurt pas, ou alors héroïquement. Le réel, c'est ce qui ne fait sens que si un écrivain s'en occupe.
Hier après-midi, l'agent de Michael Moorcock m'appelle pour me demander mon adresse. Après un an de tergiversation, les contrats sont, dirait-on, bouclés. Bien sûr, je ne les ai pas encore entre les mains, et il reste à espérer qu'ils soient conformes à ce que nous avons collectivement décidé, mais tout de même : Elric n'a jamais été aussi proche.
Je voulais écrire un truc sur le Pape, hier. J'étais super en colère. "Si on n'y met pas l'âme, si les Africains n'aident pas [en engageant leur responsabilité personnelle], on ne peut pas résoudre ce fléau par la distribution de préservatifs : au contraire, ils augmentent le problème." J'ai beau retourner cette phrase dans tous les sens, je ne vois vraiment pas en quoi le fait de mettre une capote peut "augmenter" quelque problème que ce soit : si demain tous les gens qui baisent enfilent des préservatifs (et utilisent des seringues propres), dans trente ans, l'épidémie est éradiquée, point final. D'un autre côté, prétendre que le Pape est responsable de millions de morts à venir, c'est aller un peu loin : que je sache, il n'empêche personne de se protéger, il ne dit pas que le préservatif n'est pas fiable. Pas dans ce discours en tout cas (je ne connais pas les autres). Le problème, de toute façon, c'est de lâcher des déclarations sujettes à interprétation sur un sujet aussi brûlant : on ne peut tout simplement pas se le permettre. En d'autres termes, le meilleur service que Benoît XVI pourrait rendre à tous ceux qui se battent contre le Sida, c'est de fermer sa gueule.
Les Mendelson 2 : David et Leah, mes deux personnages principaux, sont devenus non pas des amis, mais des intimes. Je considère leur parcours avec un mélange d'admiration et de pitié. Dans un roman de fantasy, le personnage principal ne meurt pas, ou alors héroïquement. Le réel, c'est ce qui ne fait sens que si un écrivain s'en occupe.
Hier après-midi, l'agent de Michael Moorcock m'appelle pour me demander mon adresse. Après un an de tergiversation, les contrats sont, dirait-on, bouclés. Bien sûr, je ne les ai pas encore entre les mains, et il reste à espérer qu'ils soient conformes à ce que nous avons collectivement décidé, mais tout de même : Elric n'a jamais été aussi proche.
Je voulais écrire un truc sur le Pape, hier. J'étais super en colère. "Si on n'y met pas l'âme, si les Africains n'aident pas [en engageant leur responsabilité personnelle], on ne peut pas résoudre ce fléau par la distribution de préservatifs : au contraire, ils augmentent le problème." J'ai beau retourner cette phrase dans tous les sens, je ne vois vraiment pas en quoi le fait de mettre une capote peut "augmenter" quelque problème que ce soit : si demain tous les gens qui baisent enfilent des préservatifs (et utilisent des seringues propres), dans trente ans, l'épidémie est éradiquée, point final. D'un autre côté, prétendre que le Pape est responsable de millions de morts à venir, c'est aller un peu loin : que je sache, il n'empêche personne de se protéger, il ne dit pas que le préservatif n'est pas fiable. Pas dans ce discours en tout cas (je ne connais pas les autres). Le problème, de toute façon, c'est de lâcher des déclarations sujettes à interprétation sur un sujet aussi brûlant : on ne peut tout simplement pas se le permettre. En d'autres termes, le meilleur service que Benoît XVI pourrait rendre à tous ceux qui se battent contre le Sida, c'est de fermer sa gueule.
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