Lu hier dans le train une bonne moitié du Lièvre de Patagonie de Claude Lanzmann, témoignage étrangement passionnant grâce (et non malgré) le puissant narcisssime de son auteur qui, ayant
tout connu, et surtout tout le monde, devient, à l'instar d'un personnage de fiction auquel on demande absuivement et plus souvent qu'à son tour d'incarner des enjeux ou de se faire la colonne
vertébrale d'un monde, le témoin idéal de six réelles décennies d'Histoire - décennies dont ses tourments intérieurs ne font par ailleurs que rehausser l'éclat.