Beaucoup de monde aux Imaginales d'Epinal cette année malgré le temps semi merdique, beaucoup de très chouettes rencontres aussi (hello, Julien, re-salut, Yvan - sans compter tou(te)s ces lect(rices)eurs adorables avec qui j'ai adoré papoter, you know you are, et tou(te)s ce(lles)eux que j'ai raté(e)s ou qui m'ont raté, je suis assez ratable, dirait-on). Plein de copains chez les auteurs aussi, les éditeurs et les attachées de presse. Tel que vous me lisez, en vérité, je m'efforce de résister à mon penchant convulsif pour le name-dropping, mais mention spéciale, quand même, à Marie P., Cassandra O. et Emmanuelle K., que je ne connaissais que de nom, et avec qui j'ai vraiment bien rigolé. A part ça : La Côte de boeuf reste un des meilleurs restaus du centre, Lionel Davoust est un excellent modérateur (on jettera un voile pudique sur d'autres prestations beaucoup moins convaincantes) et je serai curieux de savoir ce que les gens vont penser de cette anthologie Elfes et assassins (oui je sais : snob snob snob) que je ne lirai probablement jamais, attendu que j'ai acheté ceci, qui m'a fout par terre :
Honte à moi : je n'avais carrément jamais entendu parler des étonnantes éditions Anacharsis, que le toujours très aware François Place m'a fait découvrir par l'entremise de son chatoyant directeur éditorial, Charles-Henri Lavielle. "En hommage à la figure mythique d’Anacharsis, barbare éclairé frotté de philosophie et mis à mort par les siens parce qu’il était soupçonné de vouloir pervertir leurs mœurs ; en hommage à tous ceux qui, au fil des siècles, voulant changer d’œil pour observer leurs prochains, l’adoptèrent pour pseudonyme, les Editions Anacharsis se sont donné pour vocation de publier des ouvrages qui rendent compte des rencontres entre cultures." Le vrai coup de coeur, il était là, en ce qui me concerne - je ne sais pas qui a eu l'idée d'inviter cet éditeur dans les Vosges, mais il/elle a rudement bien fait. Allez faire un tour sur leur site et commandez chez votre libraire, siouplaît, ce ne sont pas les trésors qui manquent.