Demain, il y a un Salon de l'Imaginaire à Sèvres. Pour y aller, y a google. Bon, et grande première les amis, j'y serai. Ne me demandez pas pourquoi.
- Pourquoi ?
- Puis-je vous poser une question en retour ?
- Eh bien...
- Avez-vous pris connaissance de la biographie de B.S. Johnson rédigée par Jonathan Coe ?
- Non mais...
- Voilà, c'est tout à fait typique. Je suppose que vous allez me dire qu'elle n'est pas encore parue ? Or, donc, il existe une biographie de B.S. Johnson par Jonathan Coe à sortir aux remarquables éditions Quidam qui m'a été offerte hier soir, alors que je revenais de Nîmes (ce qui n'a aucun rapport, il est important de le noter) par un adorable et célèbre traducteur atrabilaire. Je ne l'ai pas lue évidemment - elle fait 500 grandes pages - mais j'en ai parcouru les derniers chapitres et, sans surprise, ça a l'air d'être ma came à what mille pour cent. On trouve dans ce volume sciemment éléphantesque tout un fatras de documents étonnants ; Jonathan Coe c'est Jonathan Coe ; et je songe au tout à fait merveilleux Ha ! de Sheppard. B.S. Johnson, au fond, c'est un peu un Danielewski prématuré dépressif enfermé dans le corps de Stephen Fry et auto-flingué à 40 balais. Merci, pas d'autres déclarations. Ah si. Je pourrais parler de la B.O. de The Road signée Nick Cave et Warren Ellis (aucun lien avec l'autre Warren Ellis) : le film n'apporte strictement rien au livre mais la musique est ok. Moins bien que celle de Win Butler pour The box à mon humble avis mais écrire ça c'est ne rien écrire. Donc Sèvres. Et je ne signerai rien d'antérieur à 2001.

- Pourquoi ?
- Puis-je vous poser une question en retour ?
- Eh bien...
- Avez-vous pris connaissance de la biographie de B.S. Johnson rédigée par Jonathan Coe ?
- Non mais...
- Voilà, c'est tout à fait typique. Je suppose que vous allez me dire qu'elle n'est pas encore parue ? Or, donc, il existe une biographie de B.S. Johnson par Jonathan Coe à sortir aux remarquables éditions Quidam qui m'a été offerte hier soir, alors que je revenais de Nîmes (ce qui n'a aucun rapport, il est important de le noter) par un adorable et célèbre traducteur atrabilaire. Je ne l'ai pas lue évidemment - elle fait 500 grandes pages - mais j'en ai parcouru les derniers chapitres et, sans surprise, ça a l'air d'être ma came à what mille pour cent. On trouve dans ce volume sciemment éléphantesque tout un fatras de documents étonnants ; Jonathan Coe c'est Jonathan Coe ; et je songe au tout à fait merveilleux Ha ! de Sheppard. B.S. Johnson, au fond, c'est un peu un Danielewski prématuré dépressif enfermé dans le corps de Stephen Fry et auto-flingué à 40 balais. Merci, pas d'autres déclarations. Ah si. Je pourrais parler de la B.O. de The Road signée Nick Cave et Warren Ellis (aucun lien avec l'autre Warren Ellis) : le film n'apporte strictement rien au livre mais la musique est ok. Moins bien que celle de Win Butler pour The box à mon humble avis mais écrire ça c'est ne rien écrire. Donc Sèvres. Et je ne signerai rien d'antérieur à 2001.
