Deux jours à Caen en collège avec Carina Rozenfeld, qui culmineront, espère-t-on en haut lieu, lors d'une soirée ouverte au public à Hérouville. Lirai-je un extrait du Elric dont je suis en train de corriger les épreuves ? Le suspense est à sa comble, chers petits pangolins. Quoi qu'il en soit, Caen est une ville où je me rends toujours avec plaisir, le dynamisme de la région, en matière de littérature jeunesse, n'étant plus à démontrer.
Cut : ça avance. D'après mes savant calculs, la V1 devrait être présentable à la mi-juin. Je me suis rendu compte hier soir, non sans satisfaction - non, aussi, sans une pointe de candeur assumée, comme si quelque instance supérieure et barbue, perdu au coeur d'une galaxie poudreuse, avait validé mes choix d'un claquement de doigts - que j'avais sélectionné exactement les mêmes options narratives que celles des deux romans pris pour référents dans cette brave entreprise, à savoir Les Visages et Lunar Park. Comme dans le roman de Jesse Kellerman, les chapitres du passé sont écrits au présent 3e personne, et les chapitres du présent écrits au passé 1ere personne. Comme dans le roman de Bret Easton Ellis, c'est le passé composé - temps de la parano rétrospective, peut-être - qui est préféré au passé simple. C'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire que le truc est sur les bons rails.