Petit fléchissement du rythme de publication ici-bas. Un PC à la poubelle, une vague de taf menaçante et surtout, un membre de la famille en fort mauvaise posture - les gens ont tendance à choisir l'été pour baisser les armes dans mon entourage, ou bien c'est l'été qui les choisit, 22 juin/23 juillet - et ce n'est pas la lecture de Tom Spanbauer qui risque de rendre tout ce bordel moins intense, mais tant mieux, en un sens. Je me dis aussi que tenir un blog n'est pas simple quand on sait qu'il est lu par des éditeurs, des membres de la famille ou des gens que l'on n'aime pas, et que l'on ne s'efforce que vaguement d'éviter les pièges de l'auto-fiction, de la chronique quotidienne douce-amère et cynique-comme-il-faut mais globalement joyeuse. Quelques nouvelles du front littéraire : j'ai rendu le premier jet de 49 jours il y a peu (je l'ai présenté aux représentants aujourd'hui), je me prépare à entrer dans l'écriture de mon deuxième roman pour Sonatine, j'ai un peu arrêté de micro-fictionner sur Twitter mais je vais m'y remettre, je fais des rencontres - une revue, des conférences, des projets plus ou moins solides et lointains - et je termine une nouvelle que vous pourrez tous lire gratuitement d'ici quelques mois tout en réfléchissant au fait qu'un truc sur deux sur lequel je suis en train de bosser ces temps-ci est un truc dont je ne peux pas / n'ai pas le droit de parler.