... je viens de lire ceci et je me sens : peut-être pas moins con, mais un peu moins ignorant.
L'affaire, en tout cas, "produit son agréable quota de bruit blanc". Plusieurs artistes se sont empressé de signer une pétition. "Les cinéastes et auteurs français, européens, américains et du monde entier [on notera ici l'usage intéressant de l'article défini] tiennent à affirmer leur consternation . Il leur semble inadmissible qu'une manifestation culturelle internationale, rendant hommage à l'un des plus grands cinéastes contemporains, puisse être transformée en traquenard policier." OK : ce n'est pas l'affaire elle-même qui est jugée mais les conditions de l'extradition. En gros, y a plus moyen de bosser tranquille, quoi. Surtout que Polanski est un grand cinéaste contemporain. A la rigueur, il ferait des films de merde, bon (euh, personne n'a vu Oliver Twist ou quoi ?) Un peu plus loin, les mêmes artistes tiennent à manifester à Polanski "leur amitié et leur soutien". En vertu de quoi ? Ils n'étaient pas copains avant ?
Polanski a joué au con : je n'étais pas avec lui, je ne sais pas ce qui s'est passé exactement avec cette fille (enfin, une teuf dans les seventies avec Nicholson, il ne devait pas y avoir que du jus d'orange et des Marlboro, quoi), mais à un moment donné, il s'est soustrait à la justice, point barre. La prescription, c'est quand l'affaire cesse d'être traitée. Dans le cas qui nous occupe, elle ne l'a jamais été. Qu'un type soit jugé pour un délit qu'il a reconnu avoir commis, même 30 ans après les faits, bof, ça ne me choque pas plus que ça. Est-ce que les signataires de la pétition étaient en train d'essayer de persuader Polanski de se présenter devant la justice américaine ? Of course not. L'affaire en elle-même, ils n'en ont rien à battre. La question est : qui leur a demandé l'heure, au juste ?
Après, que la loi californienne condamne les relations sexuelles avec une mineure, c'est un autre problème, dont je laisse à de plus motivés ou plus éclairés que moi le douteux privilège de débattre.
L'affaire, en tout cas, "produit son agréable quota de bruit blanc". Plusieurs artistes se sont empressé de signer une pétition. "Les cinéastes et auteurs français, européens, américains et du monde entier [on notera ici l'usage intéressant de l'article défini] tiennent à affirmer leur consternation . Il leur semble inadmissible qu'une manifestation culturelle internationale, rendant hommage à l'un des plus grands cinéastes contemporains, puisse être transformée en traquenard policier." OK : ce n'est pas l'affaire elle-même qui est jugée mais les conditions de l'extradition. En gros, y a plus moyen de bosser tranquille, quoi. Surtout que Polanski est un grand cinéaste contemporain. A la rigueur, il ferait des films de merde, bon (euh, personne n'a vu Oliver Twist ou quoi ?) Un peu plus loin, les mêmes artistes tiennent à manifester à Polanski "leur amitié et leur soutien". En vertu de quoi ? Ils n'étaient pas copains avant ?
Polanski a joué au con : je n'étais pas avec lui, je ne sais pas ce qui s'est passé exactement avec cette fille (enfin, une teuf dans les seventies avec Nicholson, il ne devait pas y avoir que du jus d'orange et des Marlboro, quoi), mais à un moment donné, il s'est soustrait à la justice, point barre. La prescription, c'est quand l'affaire cesse d'être traitée. Dans le cas qui nous occupe, elle ne l'a jamais été. Qu'un type soit jugé pour un délit qu'il a reconnu avoir commis, même 30 ans après les faits, bof, ça ne me choque pas plus que ça. Est-ce que les signataires de la pétition étaient en train d'essayer de persuader Polanski de se présenter devant la justice américaine ? Of course not. L'affaire en elle-même, ils n'en ont rien à battre. La question est : qui leur a demandé l'heure, au juste ?
Après, que la loi californienne condamne les relations sexuelles avec une mineure, c'est un autre problème, dont je laisse à de plus motivés ou plus éclairés que moi le douteux privilège de débattre.