Bal de Givre à New York a enfin gagné un prix ! Lu sur un blog d'une certaine Sara, dans son bilan des pires daubes de l'année écoulée : "Catégorie roman jeunesse : Ex-aequo: Bal de givre à New-York de Fabrice Colin et Insatiable de Meg Cabot. L'avis + de Sara : Impossible de savoir lequel de ces deux romans est le plus mauvais et devant ce choix cornélien, je vous propose deux des livres infâmes lus en 2011. Ils cumulent des intrigues bâclées et/ou fumées, des ficelles grosses comme celles du string de Roseline Bachelot, une écriture à la truelle et une fin navrante. Ces deux romans tiennent une place d'autant plus particulière dans mon coeur qu'ils sont écrits par des "écrivains" (sic) qui ont dû se payer un appartement à Manhattan pour la vente de leur roman. En effet, omniprésents sur la blogosphère ainsi qu'en têtes de gondoles de la Fn*c, il était difficile de leur échapper. Ceci me convainc d'une chose : certaines maisons d'édition prennent vraiment le lecteur pour des cons." Eh bien, très chère Sara, je suis navré de vous avoir fait perdre votre temps mais, comment dire ? Vous avez l'air majeure : il serait temps, à présent, de commencer à réfléchir un peu par vous-même au lieu de suivre les recommandations d'une blogosphère manifestement aux ordres (ailleurs, vous subodorez pourtant que de nombreux lecteurs "ont détesté le livre mais n'ont rien dit" - vous êtes décidément bien difficile à suivre) ou d'un vendeur de livres institutionnel dont la soumission aux affreux diktats du tout-commercial n'est depuis longtemps plus à démontrer. Pour votre information, sinon, et parce qu'on ne sait jamais, peut-être ne s'agissait-il pas d'humour ? : les ventes de Meg Cabot dans le monde flirtent avec les quinze millions d'exemplaires (pour l'appart à NYC, donc, c'est yes) tandis que celles de BGNY, en l'état, me permettraient grosso modo d'acquérir 1m2 dans l'arrondissement parisien où je vis - merci pour cette injection massive de réalité brute. Bien cordialement,
Donald Trump.
P.S. : "prennent le lecteur pour des cons ?" Ouah : ça veut dire que vous allez être plusieurs, maintenant ?