Ce blog, vous l'aurez remarqué, s'offre une petite pause estivale. Trop de boulot, et pas grand-chose de palpitant à raconter. Je me bats contre un roman, je lis, je lis, mais pour le roman en question, et mon ordinateur m'a plus ou moins lâché dans des circonstances si absurdement débiles qu'elles ne méritent même pas d'être relatées ici. Sur le plan musical, calme plat. Dans la voiture, en ce moment, on écoute le Velvet - ça vous donne une idée. Ah si, il y a le nouveau Beachwood Sparks, un genre de petit miracle, il faudra que je creuse. Derrière la fenêtre : l'Alsace, des montagnes patientes & suaves, des toits sombres, un ciel contrarié. Demain, retour à Paris avec le fiston dans les bagages. Les questions fusent, ces temps-ci : et pourquoi le sang est rouge, et quand a été inventée la télévision, et pourquoi il y a de l'orage. D'une certaine façon, j'ai l'impression que tout cela relève d'une seule et même interrogation mais, bien entendu, je suis incapable d'en dire plus.