Bon, pour commencer, inutile de flipper inutilement : si les choses tournent mal, vous pouvez toujours vous référer à cette carte. A part ça ? J'étais dans le 17 hier, plus précisément à Saujon, où étaient organisées rencontres en collège et à la bibliothèque sous la houlette de l'excellente association La Rochellivre. La question de la semaine revient tout de même à un élève de Fontenay-sous-Bois : "mais si vous deviez avoir un vrai travail, ce serait quoi ?". A Saujon, j'ai acheté quatre douzaines d'huîtres et j'ai dîné d'une tête de veau sauce gribiche, tant il est vrai que Jacques, le secrétaire de l'association, a des principes : un auteur bien nourri est un auteur heureux. Maintenant, et après une escapade méridienne aux Jardins de Mandchourie (un des secrets les mieux gardés - plus pour longtemps - du 12e arrondissement), j'ai surtout envie de boire du thé. Ok : peut-être irai-je jusqu'à grignoter une demi-carotte mais ce serait folie. Dans le train qui me menait à La Rochelle (j'espère, cher lecteur, que tu voudras bien excuser le caractère un peu décousu de ce mail, mais j'avais prévenu : je suis fatigué), j'ai écouté le dernier Dionysos. Les Inrocks (sémillant magazine dont la courbe d'évolution, politiquement, évoque de troublante façon celle de Carla Bruni - lifting compris) en font une critique plutôt drôle (je renonce à inclure le lien, c'est un principe) jusqu'au moment où on réalise qu'elle est, ouaip, sérieuse. Il y a au moins une chanson magique sur Bird 'n' roll : La Sirène et le pygmalion, merveille tristoune pour banjo et violons. Pour le reste, et une fois qu'on a compris que ce groupe s'adresse quasi exclusivement aux enfants, tout roule.