Arrivés hier avec trois heures de retard - trois heures à glander dans la salle de transit de Casablanca - les enfants étaient fous - heureusement, j'avais les Simpson sur mon PC - et arrivée à neuf heures heure locale, nuit noire, 18°C. Première fois de nos vies que nous prenions un Boeing 767 pour un voyage de vingt minutes : expérience légèrement surréelle.
Bachir vient nous chercher à l'aéroport. Il est super cool. "Alors, toujours les grèves en France ? Ah, ah, vous êtes mieux ici, hein ?" On sent que ça le fait bien marrer. Il a plu avant notre arrivée, toute la journée, un orage monstrueux mais c'est bien fini, nous promet-il, et, ce matin, effectivement, le ciel est une mer sans nuage, bercée de cris d'oiseaux. Le riad est, comme prévu, une merveille. Deux étages, une terrasse :
Hier au soir, dîner rapide sur la place Djamaa-El-Fna. Pour le dessert, nous achetons les meilleures dattes du monde. Puis nous rentrons. Il est minuit.
Réveillé par l'appel à la prière ce matin. Je ne sais pas très bien quelle heure il était mais j'ai furieusement pensé à OSS 117. Il est 8h15 - très tard selon les normes locales, et Sabah est à pied-d'oeuvre pour nous préparer le petit-déjeuner. Dans la patio, devant le bassin, Nathan émerge doucement.