De retour de Saint-Etienne : chouette salon, pas mal de monde, gens sympa, mes 40 ex. des Soeurs Wilcox sont partis. Que demander de plus ? Une victoire de l'ASSE, peut-être : mon baptème du feu à
Geoffroy Guichard s'est soldée par une défaite 0-2 face à Valenciennes, pas totalement volée. Cadeau bonus : à mes côtés, un type d'une soixantaine d'années a commenté l'intégralité le match,
n'hésitant pas, sans doute encouragé par mon écharpe vert pelouse (courtesy of le très sympathique et talentueux Sylvian V., illustrateur de couvertures Denoël à ses heures) à se tourner vers moi
pour quêter mon assentiment aux moments les plus stratégiques. "Mais putain mais lui il bouge pas mais faut le sortir quoi" ou "mais ça c'est pas possible les gars là le premier but il est pour
nous mais c'est trop statique en défense là" ou "putain mais ils cassent le jeu il faut y aller maintenant là." Ce que j'en ai retenu, c'est que les Verts ont à peu près le même problème que le
PSG, c'est-à-dire pas de banc. Autre chose : après que j'ai appris que, par exemple, Jean-Claude Mourlevat, régional de l'étape et auteur - entre autres - du fabuleux Combat d'hiver, ne
ratait aucun match, je me suis figuré que nous étions peut-être beaucoup plus nombreux que je le pensais, au sein du cénacle, à vouer un culte tranquille au ballond rond et à tous les crétins qui
courent derrière. A quand une foot pride avec Pierre Bordage en meneur ?
Monde à l'envers, malédiction globale : où peut-on entendre la meilleure chanson actuelle du frontman de Radiohead, des titres plus qu'honorables de Death Cab for cuttie et the Killers (comparés à leurs récents ratages), un remix de Muse largement supérieur à l'original, la fine fleur du folk-rock américain actuel en service commandé (Bon Iver + St Vincent, Grizzly bear) et une demi-douzaine d'autres pépites, dont une ballade au piano de The Editors ? Sur la BO de New Moon, godamnit.
Certes, la teneur en sucre de l'ensemble soulèvera peut-être les estomacs les plus délicats mais enfin : si cinquante millions de kids à travers le monde se mettent à écouter Thom Yorke et Grizzly bear, on ne va quand même pas se tirer une balle.
Monde à l'envers, malédiction globale : où peut-on entendre la meilleure chanson actuelle du frontman de Radiohead, des titres plus qu'honorables de Death Cab for cuttie et the Killers (comparés à leurs récents ratages), un remix de Muse largement supérieur à l'original, la fine fleur du folk-rock américain actuel en service commandé (Bon Iver + St Vincent, Grizzly bear) et une demi-douzaine d'autres pépites, dont une ballade au piano de The Editors ? Sur la BO de New Moon, godamnit.
Certes, la teneur en sucre de l'ensemble soulèvera peut-être les estomacs les plus délicats mais enfin : si cinquante millions de kids à travers le monde se mettent à écouter Thom Yorke et Grizzly bear, on ne va quand même pas se tirer une balle.