Je suis ce week-end (depuis hier en fait) au salon du livre de Saint-Etienne. Je suis content d'être ici, en fait. On me l'avait dit, ça se
confirme, les Stéphanois sont sympas. Laurence, la maîtresse de l'école que j'ai visitée ce matin, m'a offert des chocolats et m'a préparé à manger pour le train que je prenais ensuite. A la gare,
un clochard m'aborde : "Hé, l'intellectuel !
- Putain, c'est bien la première fois qu'on m'appelle comme ça depuis des années. A quoi vous le voyez ? (le mec qui ne doute de rien).
- La forme des oreilles.
- Ah.
- Et celle du nez aussi, mais ça nous entraînerait dans des considérations dangereuses.
- Vous êtes antisémite ?
- Au contraire.
- Ok, je comprends rien. C'est vous l'intello en fait.
- Ouais, c'est ça. T'as un euro ?
- Ouais."
A la gare de Roanne, un autre clochard m'aborde : "Excusez-moi de vous déranger, Monsieur, mais auriez-vous un euro ?
- Ah bah non j'ai donné la dernière pièce que j'avais, je suis désolé.
- Non, non. C'est moi qui m'excuse de vous avoir dérangé, Monsieur. Je vous souhaite une bonne journée.
- (Moi, stupéfait) Eh ben... de même."
Et maintenant, allons boire un verre au Grand Cercle de l'hôtel de ville. J'espère que le maire ne va pas essayer de me taxer d'un euro, il paraît que la municipalité est en faillite.
- Putain, c'est bien la première fois qu'on m'appelle comme ça depuis des années. A quoi vous le voyez ? (le mec qui ne doute de rien).
- La forme des oreilles.
- Ah.
- Et celle du nez aussi, mais ça nous entraînerait dans des considérations dangereuses.
- Vous êtes antisémite ?
- Au contraire.
- Ok, je comprends rien. C'est vous l'intello en fait.
- Ouais, c'est ça. T'as un euro ?
- Ouais."
A la gare de Roanne, un autre clochard m'aborde : "Excusez-moi de vous déranger, Monsieur, mais auriez-vous un euro ?
- Ah bah non j'ai donné la dernière pièce que j'avais, je suis désolé.
- Non, non. C'est moi qui m'excuse de vous avoir dérangé, Monsieur. Je vous souhaite une bonne journée.
- (Moi, stupéfait) Eh ben... de même."
Et maintenant, allons boire un verre au Grand Cercle de l'hôtel de ville. J'espère que le maire ne va pas essayer de me taxer d'un euro, il paraît que la municipalité est en faillite.