personne ne la sauvera sauf vous

J'ai fini de relire/réécrire ce petit roman. C'est à peu près tout ce que je peux en dire - ça, et le fait que mes relecteurs/trices ont encore fait un super boulot. Je suis toujours fasciné par ces auteurs qui, sur facebook ou ailleurs, parviennent à se réjouir d'avoir terminé un livre comme s'ils venaient d'obtenir un 10/10 en dictée. Je veux dire, on peut être soulagé d'en avoir terminé, de même qu'on peut reprendre son souffle au sommet d'une montagne. Mais, d'une part, vous n'êtes pas montés là-haut tout seul, d'autre part, il va falloir redescendre et enfin, il existe quantité de pics bien plus escarpés que celui que vous venez de gravir - sans compter que par la face sud, c'était vraiment facile, you dumbasse. Bref : Personne ne te sauvera sortira cet automne dans une édition destinée aux scolaires (plus de renseignements ici), et un peu plus tard en Tribal, Inch' Allah. Demain, si tout le monde est sage, je parlerai de livres qu'il faut lire et d'un film qu'il faut voir.

Comments

[Laurent Gidon]

J'avais lu quelque part quelqu'un dire que "un artiste, c'est celui qui est capable de terminer quelque chose pour commencer autre chose". Bref, quand on a du mal à être satisfait de ce qu'on a
écrit, c'est dur d'être un artiste.

Et avec le numérique, qui permet de toujours s'y remettre, la coupure du cordon est encore plus douloureuse qu'elle n'est jamais définitive.

[Raphaël AJ]

Je m'en doutais pour pisse-froid. Merci pour le rappel.

Ah, mais si on parle d'autosatisfaction narcissique, ce n'est pas la même chose.

[F/.]

Oui voilà mais en fait ça ne concerne peut-être pas tant de monde que ça - on va dire que j'étais mal luné ce jour-là.

[Raphaël Audéoud-Jaccoud]

Oui, j'ai fait une faute. Mais je ne suis pas auteur et n'ai donc pas de correcteur. ;) De plus, je ne la corrigerai pas ici, pour éviter de poster deux grossièretés en deux commentaires.

[F/.]

Ok, Raphaël. Peace on earth.

[Raphaël Audéoud-Jaccoud]

Les personnes qui chie sur les petites et grandes joies des autres, j'appelle ça des pisses-froid. Et sachez que c'est une des pires insultes que j'emploie.

[F/.]

J'en suis tout bouleversé.


Ceci étant, j'ai l'impression que je me suis mal exprimé.


Je vais donc recommencer, sans relire ce que j'ai écrit avant. Peut-être que ce sera différent ou plus clair. Donc : que des auteurs soient contents d'avoir terminé un roman, je le conçois
aisément. Satisfaction du devoir accompli, syndrome du sommet conquis, ok . Ce qui me paraît hautement suspect, en revanche, ce sont les gens qui sont réellement satisfaits, sur un plan
littéraire, de ce qu'ils ont écrit. Sans le moindre doute. Genre "hé, mais je suis carrément bon !"


C'est tout. Pas de quoi s'énerver. A part ça, un verbe s'accorde avec son sujet, et pisse-froid est invariable.

[Thomas Geha]

En même temps, si ça ne te fait plus rien de finir un bouquin, faut peut-être songer à prendre des vacances...

[F/.]

Des quoi ?


Voir réponse au commentaire de Raphaël plus bas.


Bises,