Hier soir à la libraire Charybde, l'excellente Alice Abdaloff, connue par de vrais gens sous d'autres identités, s'est livrée, comme avant elle Claro ou Catherine Dufour, au jeu mensuel de la sélection littéraire, présentant à l'assistance huit de ses romans préférés tous genres confondus. Les bouquins en question (au premier rang desquels l'incroyable Diadorim de Joao Guimarães Rosa, dont des types un peu fous - ou clairvoyants - lâchent désormais l'édition 10x18 pour la modique somme de 38 € sur le site marchand de la famille Kosciusko-Morizet) sont évidemment disponibles à la vente et s'arrachent non moins évidemment comme des petits pains chauds. C'était parfait, cette présentation : ça m'a presque donné envie de lire Mauriac. Sans rire, il FAUT aller chez Charybde le vendredi soir quand pareil évènement se produit. Parce que l'idée est excellente, parce qu'il y a de la bière, parce que vous allez fatalement dévouvrir des chefs-d'oeuvre que vous ne connaissiez pas et parce que la librairie - et celle-ci en particulier - a besoin de vous. Habent sua fata libelli, si vous me permettez.
(aucun rapport ; c'est juste le livre que j'ai acheté hier)