Revenu des Imaginales un peu plus tôt que prévu : à la place, l'anniversaire de Claro, où je retrouve Mathias E., parti lui aussi de façon précipitée, et la plupart des copains habituels. Minute
d'auto-célébration indie-geek : j'ai enfin pu dire à Arnaud Viviant que je l'écoutais il y a quasi vingt ans chez Lenoir et que j'aimais terriblement ça. Le reste se perd dans la fumée des merguez
et les volutes du Vanina de Dave, passé littéralement en boucle vers 3h du mat et dont, non, je ne vous épargnerai pas l'écrasante vidéo.
Sur le salon lui-même, que dire ? D'abord, les amis étaient là : Audrey, Bénédicte, Catherine, Johan, Olivier, Xavier, et les lecteurs aussi, souvent adorables. Ensuite : l'organisation
des rencontres scolaires se résuma à un bordel sans nom (une rencontre totalement non prévue, un local totalement non ouvert, et la stagiaire comme fusible - very nice, very nice). Enfin : les
littératures de l'imaginaire sont toujours (plus que jamais ?) refermées sur elles-mêmes. Dès la pelouse, le visiteur innocent, s'il existe, découvre des meufs peintes en bleu et des mecs avec
des oreilles en pointe - ne manquent plus que Dark Vador et les Teletubbies - et, face à l'entrée, deux ou trois auteurs de littérature générale, dont notre pauvre Mathias donc, sans doute
censés conférer à l'ensemble un soupçon de crédibilité transfictionnelle. Ce qui serait gênant, c'est que les auteurs et les éditeurs aillent ensuite se plaindre que les médias
généralistes ne leur offrent qu'une visibilité médiocre. Heureusement, ça n'arrive pratiquement plus.
Sur ce, et sous l'égide vague du dangerous writing d'Amy Hempel et de Tom Spanbauer, je retourne à mon Big Fan. Vivement St Malo.
Sur ce, et sous l'égide vague du dangerous writing d'Amy Hempel et de Tom Spanbauer, je retourne à mon Big Fan. Vivement St Malo.