Reçu hier : Le Cinquième évangile, de Michel Faber - un type publie un manuscrit antique trouvé dans les décombres de Bagdad et totalement dépourvu d'intérêt, et se met
évidemment à en vendre des charettes. J'avais lu le texte sur épreuves il y a quelques semaines et je ne crois pas que Faber suivra le chemin de son personnage : le pitch est juteux mais la
démonstration est poussive.
Reçu aussi : Des poupées et des dieux de Paul West, visiblement d'un tout autre calibre (mais trouverai-je le temps d'en parler de façon plus approfondie ? C'est toujours un peu le problème).
Les livres s'accumulent, m'encombrent, me hantent : ceux que je lis, ceux que j'écris, ceux que j'ai écrits et que je reçois, par un curieux mouvement de balancier, en retour, ceux qui me restent à écrire, ceux, aussi, que je n'écrirai jamais - plus envie, pas le temps, plus le moment.
Des murailles se forment, des fossés se creusent, le lecteur que je suis arpente un territoire mouvant, agité de convulsions imprévisibles (il faut, parfois, se décider à lire un livre comme on se déleste d'un fantasme. Faire place nette) et l'écrivain, pareillement, se débarasse de ses peaux mortes.
Reçu aussi : Des poupées et des dieux de Paul West, visiblement d'un tout autre calibre (mais trouverai-je le temps d'en parler de façon plus approfondie ? C'est toujours un peu le problème).
Les livres s'accumulent, m'encombrent, me hantent : ceux que je lis, ceux que j'écris, ceux que j'ai écrits et que je reçois, par un curieux mouvement de balancier, en retour, ceux qui me restent à écrire, ceux, aussi, que je n'écrirai jamais - plus envie, pas le temps, plus le moment.
Des murailles se forment, des fossés se creusent, le lecteur que je suis arpente un territoire mouvant, agité de convulsions imprévisibles (il faut, parfois, se décider à lire un livre comme on se déleste d'un fantasme. Faire place nette) et l'écrivain, pareillement, se débarasse de ses peaux mortes.