Elle reste l'une des plus grandes. le bleu de la nuit, chronique d'un deuil insupportable et qu'il faut pourtant supporter, est une pierre de plus apportée à un édifice monolithique, comme taillé dans le diamant le plus brut et dont les failles microscopiques, pourtant, laissent filtrer un rien de lumière miraculeuse. Elle, c'est Joan Didion, que je lis et admire depuis le jour lointain où Bret Easton Ellis l'avait citée comme influence majeure - et il est si facile de comprendre pourquoi.
le Bleu de la nuit est un livre aussi indispensable que la pensée permanente de la mort. Il ne vous donnera pas d'espoir mais il vous aidera peut-être à vivre. (Critique à venir dans le prochain Chronicart.)