copains d'avant

Jeudi, à la soirée Atout-Livre accompagnant le lancement de Blue Jay Way, j'ai revu un copain de collège venu spécialement pour l'occasion. Je ne l'avais pas croisé depuis 1986, je pense, l'année de Challenger, de Tchernobyl et de la (re)sortie de Boys don't cry en single. Samedi, à Eragny, un autre copain est venu, avec sa fille de neuf ans. Lui, je ne l'avais pas revu depuis le CM1, 1981, l'année de rien de spécial - rien dont je me souvienne en tout cas. A ce train-là, la prochaine fois, c'est un pote de crèche qui va se pointer. N'empêche, ça m'a fait sacrément plaisir. Nous sommes différents, totalement, nous n'avons quasi plus rien de commun, à part le fait d'être en vie, avec les enfants ou les ados que nous étions il y a quinze ou trente ans, mais les connexions sont réelles, elles, et le temps ne les altère finalement en rien.