Je ne connais presque rien à la BD, et Mœbius n'est pour moi qu'une icône, pas un véritable compagnon d'enfance ou d'adolescence - à vrai dire, je n'ai "commencé" qu'avec L'Incal et à l'époque, je ne comprenais pas ce qu'on trouvait à ce type de si extraordinaire - mais je jettais hier soir un coup d'oeil à la page facebook de J-P Dionnet, évidemment effondré, qui avait rassemblé quelques dessins du maître (car c'en était un, au sens antique du terme) et : putain ! Quel passeur, quel magicien, quel éveilleur, surtout - et quelle perte pour l'imaginaire ! même si, au fond, ces gens-là ne meurent pas, mais se dissolvent simplement dans quelque chose de plus vaste.