Echange : une bonne partie de la rentrée littéraire française (les premières pages de La Théorie de l'information, par exemple, sont à peu près aussi excitantes que l'éditoriale d'une gazette municipale de Seine-et-Marne) contre ces quelques dernières lignes parmi les dernières de Tarkos :
Ceci étant, ne soyons pas injuste : le début du Cécile Guilbert, Réanimation, m'a quelque peu scié, ainsi - mais ça devient franchement une habitude - que celui des Désarçonnés de Pascal Quignard. A part ça, Les Inrocks sont rigolos : rendez-nous l'autofiction, implorent-ils. Parce que les romans de la rentrée littéraire, paraît-il, s'appuient trop sur l'actualité (et sur quoi s'appuient-ils, eux, pour l'affirmer ? Sur leur propre sélection : gag). Donc, on n'aurait le choix qu'entre parler de sa bite ou rédiger un édito narratif du Monde Diplo. Je suis content de ne pas vivre dans l'univers débile de Nelly K. et consorts.